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Clairière des rassemblements
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Commentaires
Eyra :
Par réflexe et par peur de tomber, je me crispai autour de sa main. J'oubliai pour quelques secondes mes griffes, qui pourtant étaient malheureusement en train de blesser la renarde. Mon esprit était seulement préoccupé par la peur de tomber. Me connaissant, ça se serait mal fini.
Tania : J'étais plus ou moins perdue dans ma contemplation quand les serres de l'Oiseaux me ramenèrent brutalement à la réalité. Je poussai un cri de surprise et de douleur mêlées et lâchait Eyra par réflexe.
Eyra
Je criais aussi en me sentant tomber, mais très vite, je retrouvais mes réflexes et redevenait humaine.
"Je suis désolée."
Je me mordai la lèvre, gênée. Encore une preuve de ma maladresse.
Tania : Je frottai machinalement ma main et y découvrit quatre petites entailles ensanglantées. Je ne savais pas trop quoi faire vu que je commençais sérieusement à saigner.
- C'est pas grave, ne t'inquiète pas.Mais tu n'aurais pas un bout de tissu pour ma main.
J'essayai de ne pas faire attention à la douleur qui me lacérait la main. J'avais connu bien pire, ce n'était pas le moment de pleurnicher pour si peu. De plus, je sentais bien que la situation mettait Eyra assez mal à l'aise.
Eyra :
Je regardais autour de moi. Un bout de tissu... Mais où est-ce que j'allais trouver ça moi ?
Bah... j'étais habillée -heureusement que la magie ambiante nous faisait retrouver nos vêtements à chaque transformation d'ailleurs-. Je n'avais qu'à faire avec.
Je déchirais un bout de mon haut, lentement. Mais bien sûr, mais maladresse fit encore son oeuvre, et ce fut tout le tissu qui fût déchiré.
"Merde... Bon c'est pas grave. On ne voit pas non plus ce qui doit être caché. Tiens ! Désolé, je n'avais pas mieux. "
Tania : Désolée... fis je en désignant son haut d'un geste de la main
Je saisis ensuite le bout et l'enroulai habilement autour de ma main blessée. Heureusement que c'était la droite, j'étais gauchère.
Eyra :
"Ne t'inquiète pas. Vu ce dont je suis capable, il aurait fini dans tous les cas par être déchiré."
Comme la plupart de mes habits... Heureusement, je savais plus ou moins les recoudre.
Je regardais autour de moi la clairière. Bien entendu, nous étions seules, comme je m'en doutais.
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Tania : J'arrivai dans la clairière et faillit laisser tomber l'oiseau tant la vue du lieu me stupéfia. Elle était super grande, éclairée par le soleil qui pouvait passer par un trou dans le feuillage. C'était vraiment beau. En plus, je sentais pleins d'odeurs inconnues. J'étais sûre qu'en renarde je pouvais toutes les analyser mais comme j'avais mon amie dans les mains je n'en fis rien.